Se
refaire le film avec une fin différente, qui convient mieux, voilà,
c'est toujours possible.
Sexe,
sexe, sexe... Tu continues à me turlupiner, à faire de moi ton
esclave, tu me libères et m'emprisonnes dans le « hors
normes », « hors cadre », ou pas dans le cadre à
temps... En décalage, en recherche constante de la sensation, LA
sensation, celle qui rassure, qui te fait sentir désirable, qui
opère au rapprochement des désirs, au rapprochement des corps... Je
ne regardais pas et maintenant, je ne fais que regarder, espérer
être remarquée, séduire...
J'ai
envie de séduire la Terre entière. Voilà. C'est dit.
Je
ne culpabilise plus. Je laisse libre cours à mes fantasmes... Un
homme, deux hommes, trois hommes ?... Un inconnu, un connu... Il
n'y a plus de qu'en dira-t-on, il n'y a que la sensation,
l'enivrement, le palpitant, l'émotion. Le corps qui se fait lascif,
qui attire à lui, qui capte l'autre séduit, qui se laisse aller,
qui ne cache pas son trouble.
Deux
corps qui s'attirent sans restriction, qui se donnent, sans penser au
lendemain...
"... si vous voulez me payer en nature... " J'aurais simplement souri, laissant passer l'idée comme un fantasme inassouvi. Et nous irions dîner. Oui. Et il me
parlerait comme à une jeune fille à déniaiser, sur son ton
rassurant, il prendrait soin de moi et m'emmènerait dans sa
garçonnière ou peut-être chez lui, pendant que sa femme serait en
voyage avec les enfants, Je lui poserais des questions sur lui, et en
maître, il me raconterait sa vie, ses expériences…
Il me servirait un fond de gin et me ferait des tas de compliments
avec son assurance d'homme averti. Je deviendrais petite fille et me
blottirait dans ses bras ; il me caresserait et envisagerait les
courbes de mon corps juvénile avec un œil sagace et désireux. Je
me laisserais décrire par ses doigts, éveillant mes sens et ma
sensualité de petite fille. Je deviendrais sa chose, sa poupée,
l'objet de ses fantasmes, et j'en jouerais, me faisant mutine et
coquine.
Ç'aurait
été mon initiation, une initiation parmi d'autres. J'aurais eu la
chance d'être initiée par un homme d'âge mûr, plein de confiance
et de réassurance. Cosette…
Comme, à vous lire, vous me donnez l'impression d'être en perpétuel besoin d'affection et de protection. Ceci est absolument charmant.
RépondreSupprimerJ'aurais aimé être l'homme de ce billet et, du coup, je vous lis le souffle court.
Puisque, Charmante, vous vous dévoilez sur ces pages brûlantes je me pénètre de vous à satiété.
Ma gourmandise est sans fond.
G.
;-)
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